9e Enquête nationale sur les conditions de vie des étudiant·e·s
Méthodologie de l’enquête
Pour cette neuvième édition, plus de 245 000 étudiant·e·s seront invité·e·s à répondre au questionnaire de l’OVE entre le 12 mars et le 25 mai 2020.
Le questionnaire de l’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s contient des questions communes avec le questionnaire européen EUROSTUDENT et des questions propres à l’enquête menée en France. Il aborde les grands thèmes suivants : le parcours d’études jusqu’au moment de l’enquête, les conditions d’études (sur le lieu d’études, conditions de déplacement…), les temps libres, l’activité rémunérée, le logement, les ressources et dépenses, la santé, l’alimentation, les parents et les proches, les caractéristiques sociodémographiques (origines sociale et géographique, sexe, âge). Afin de mieux s’adapter aux problématiques actuelles des conditions de vie et d’études, plusieurs changements ont été apportés à cette nouvelle édition en accord avec le conseil et collège scientifique de l’OVE. Des questions sur les discriminations et le handicap sont approfondies, et d’autres sur les violences sexistes et sexuelles, ainsi que le travail salarié via des plateformes numériques sont introduites pour la première fois.
Télécharger la charte de gestion des données personnelles.
Objectifs de l’enquête
Un inventaire exhaustif
Les modes de vie des étudiant·e·s sont très différents les uns des autres, et le développement de l’enseignement supérieur tend à en accentuer la diversité et à creuser les écarts. L’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s tient systématiquement compte du ressenti des étudiant·e·s pour chacun des thèmes abordés (budget, santé, emploi du temps, transport). Cela introduit une possibilité de comparaison entre les pratiques déclarées par les étudiant·e·s et les représentations qu’ils et elles ont de ces mêmes pratiques.
Un véritable outil d’aide à la décision
Les données issues de de l’enquête Conditions de vie sont autant d’indicateurs permettant d’identifier des freins et des leviers à l’évolution des conditions de vie et d’études. En cela, les résultats de cette enquête constituent un outil d’aide à la décision et d’accompagnement à la mise en place de politique publique en fournissant une connaissance fine et objective des conditions de vie, d’étude, de réussite et d’insertion professionnelle des étudiant·e·s en France.
Une dimension européenne
La France participe au dispositif d’enquête européen EUROSTUDENT depuis sa création en 1994. L’objectif de ce dispositif est de recueillir, à travers les enquêtes nationales de 28 pays, des données comparables entre pays participants concernant la situation sociale des étudiant·e·s et leurs conditions de vie et d’en dresser un panorama élargi. Le questionnaire de l’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s 2020 a donc été pensé afin de faciliter la comparaison des résultats avec ceux des autres pays du dispositif.
Une représentativité territoriale
L’OVE produit principalement des données à une échelle nationale. Or, les réformes du système de l’enseignement supérieur et en particulier l’autonomie des universités donnent lieu à une demande croissante de la part des acteurs locaux de disposer de données représentatives sur leur territoire. Pour permettre de produire des données à ce niveau, l’OVE a revu le dispositif d’enquête, en affinant notamment le processus de sélection des étudiant·e·s interrogé·e·s et la procédure de redressement des données (réalisée au niveau régional depuis 2016).
Le rôle central des établissements
L’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s est la seule enquête d’ampleur nationale consacrée à l’étude des conditions de vie et d’études en France. Lors de chaque édition, environ 80 % des établissements d’enseignement supérieur participent à l’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s. Pour l’édition 2020, 546 établissements d’enseignement supérieur et 530 lycées sont invités à participer à l’enquête. Cette couverture très large assure à cette enquête une très large représentativité du champ de l’enseignement supérieur.
Les établissements d’enseignement supérieur occupent une place centrale dans l’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s, en transmettant à l’OVE, par une procédure sécurisée, les fichiers de contact des étudiant·e·s inscrit·e·s. Ces fichiers permettent à l’OVE de constituer une base de sondage dans laquelle sont tiré·e·s au sort les étudiant·e·s qui sont invité·e·s à participer à l’enquête.
Analysées par filières, cycles d’études ou encore par types d’établissement au niveau national, ces informations recueillies sont utilisées tant comme élément de cadrage des données produites localement que comme aide à la décision en matière de politique nationale de vie étudiante. Depuis l’édition 2016, l’OVE travaille également à améliorer la production de données au niveau régional pour permettre aux établissements de disposer de données plus adaptées à leurs besoins et tenant compte des spécificités locales.